Nous vous aidons à faire face aux punaises de lit avec une housse anti punaise de sommier
Le sujet des punaises de lit est devenu d’autant plus tabou chez les hôteliers qu’il frappe souvent les établissements de standing fréquentés par une clientèle nord-américaine ou asiatique, apportant les punaises de lit dans leurs bagages ! Des solutions efficaces existent aujourd’hui à la fois pour contrôler, prévenir et traiter ce qui est considéré comme un véritable fléau Outre-Atlantique. Découvrez notamment notre house anti punaise pour sommier.
Des professionnels sont là pour faire face aux punaises de lit, chacun à leur niveau, mais avec l’impérieuse nécessité de conjuguer leurs efforts et leur expertise.
Une propriétaire d’Hôtel témoigne…
“Nous avons été infestés pour la première fois en juillet dernier. Nous en avions entendu parler, même si aucun hôtelier ne reconnaît ouvertement avoir eu à faire face au problème. Je me suis rendu compte depuis que la plupart de mes confrères, dans cette catégorie d’hôtel en particulier, avaient été confrontés aux punaises de lit. Mais c’est un sujet tabou !”, confesse la propriétaire d’un hôtel 4 étoiles. Implanté au cœur d’un des quartiers les plus touristiques de Paris cet établissement de charme accueille principalement une clientèle étrangère, américaine notamment.
La présence des insectes a pu être détectée rapidement, confirmé par le passage de Rocky – le chien spécialement dressé par Julie Gaultier, fondatrice de la société Dogscan puis traitée. “Même en réagissant vite, le mal était fait. Un couple de touristes a été piqué et a relayé l’information sur internet. L’effet est immédiat. Tripadvisor est une formidable caisse de résonance et il nous a fallu plusieurs jours pour que les bonnes opinions viennent remplacer les commentaires liés aux punaises de lit. Une sentence d’autant plus injuste que l’origine du problème est bien connue : les punaises arrivent dans les bagages des touristes américains ou asiatiques. Mais il est bien évident que nous ne pouvons pas sonder leurs valises lorsqu’ils franchissent la porte de l’hôtel… Même si nous en avons parfois très envie !”, poursuit la responsable de l’hôtel.
L’arrivée des Punaises de lit en France
Depuis plusieurs années déjà la France doit faire face à une attaque en règle de cimex lectularius sans pour autant connaître une situation critique comme celle vécue aux États-Unis. Outre-Atlantique le problème revêt dans certains secteurs la dimension d’une catastrophe sanitaire. Des hôtels, des immeubles entiers peuvent être touchés, conduisant les propriétaires à se séparer de leurs biens, voire à mettre fin à leurs jours !
Rumeur ou réalité ?
Il n’en demeure pas moins que les insectes arrivent généralement dans les bagages et s’installent très facilement. Il convient alors de mettre en œuvre un protocole très strict associant étroitement différents acteurs : détection, éradication, prévention… Les professionnels sont d’accord pour dire qu’une prise en charge rigoureuse permet de venir à bout du fléau, mais sans brûler les différentes étapes, et surtout en sensibilisant les acteurs de l’hygiène et de la propreté, à commencer par les femmes de chambre, gouvernantes et agents de nettoyage dans les hôtels.
Des interventions en hausse
“Depuis les années 2005 – 2006, nous enregistrons un nombre croissant de demandes d’interventions. Les gens sont de plus en plus sensibilisés au problème, mais ne savent pas forcément comment réagir. C’est le cas aussi des professionnels, syndics ou hôteliers confrontés à la présence de punaises de lits. Encore trop souvent l’alerte est donnée quand l’ensemble de l’établissement est infesté”, remarque pour sa part Daniel Chiche fondateur d’Easy Services, entreprise spécialisée qui assure depuis plusieurs années déjà, l’éradication de ces insectes chez les particuliers, les bailleurs sociaux, mais aussi les hôteliers. Pour illustrer l’étendue du problème, ce professionnel de la 3D cite volontiers l’exemple d’un immeuble de 6 étages complètement infesté.
Malgré une bonne réactivité du gestionnaire, le pire n’a pu être évité. Durant des mois certains occupants ont laissé s’installer ces hôtes indésirables sans se manifester. La présence des punaises devenant trop insupportable, ils ont alors décidé de se débarrasser de la literie les hébergeant. Daniel Chiche nous livre la suite : « Croyant bien faire, les résidents ont descendu sur le trottoir les canapés, matelas et sommiers infestés sans imaginer qu’ils allaient accélérer la contamination en libérant des insectes dans la cage d’escalier, à chaque étage ! Nous assistons à une contamination horizontale et verticale et il est alors très difficile de régler le problème, car il est indispensable de pénétrer dans chacun des appartements. Il faudra alors que les occupants suivent le plus scrupuleusement possible notre protocole afin que le traitement soit le plus efficace possible.“ Il conviendra donc de laver à plus de 60 °C, idéalement 90 °C, l’ensemble du linge et de la literie et de dégager au mieux les espaces pour faciliter la pénétration des produits.
Des housses anti-punaises pour sommier
“Quand les responsables ont vu la couleur et la quantité de matière qui sortaient des matelas ils ont cru que j’avais procédé à un tour de passepasse dans leur dos, j’ai dû recommencer sous leurs yeux et ils ont pu mesurer l’ampleur de la chose !”, s’amuse le responsable de Sanisom, souvent confronté à l’incrédulité de ses nouveaux clients. Cependant, la technologie utilisée par la société vendéenne sait très bien convaincre les professionnels.
À l’instar des pratiques mises en place dans certains pays du nord de l’Europe, des hôteliers français commencent à mettre en avant ce type de prestation auprès de leurs clients, notamment les personnes allergiques aux acariens et diverses poussières, sans parler des punaises de lit. Au-delà des prestations d’aspirations en profondeur, dont les tarifs aux professionnels varient de 15 € à 25 € pour un lit double, Sanisom s’est aussi spécialisé, depuis plusieurs années, dans la conception et la fourniture de housses anti-punaises de lit pour sommier. “Ces housses, dont j’assure moi-même la fabrication, sont totalement hermétiques et viennent se poser sur les matelas et sur les sommiers. Elles permettent ainsi d’éviter aux punaises de s’installer dans les literies où elles viennent se glisser et pondre dans les grosses coutures. Il ne s’agit pas encore une fois d’éviter la présence de punaises, mais de pouvoir les repérer très vite sur la surface de ces housses qui ont une durée de vie d’une dizaine d’années et un prix moyen de 40 € pour les hôteliers”, conclut François Lethon.
Des parasites qui peuvent rester plusieurs mois en sommeil
Jean-Michel Michaux, maître de conférences à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort connaît très bien les punaises de lit et assure des formations aux professionnels confrontés à cette problématique. “La France n’en est pas, fort heureusement, au niveau des États-Unis en matière d’infestation, mais il n’en demeure pas moins que le phénomène se développe et que de plus en plus de scientifiques s’intéressent aujourd’hui à la question. Les méthodes de lutte mécanique, soit par la chaleur, soit éventuellement par le froid sont très efficaces.
Pour détruire les parasites une température de 50 °C pendant une heure sera nécessaire, ou bien un contact direct avec une vapeur sèche à 150 °C. Cela nécessite toutefois un travail approfondi puisque chaque bête doit être au contact de la chaleur pour être éradiquée”, commente M.Michaux qui évoque aussi les moyens chimiques pour venir à bout du fléau. Alors qu’aux États-Unis de nombreuses résistances aux molécules ont vu le jour, imposant parfois des traitements à 250 fois la dose recommandée, la France dispose encore de moyens chimiques efficaces pour peu qu’ils soient employés selon les bons protocoles. La prévention demeure toutefois l’arme la plus radicale pour éviter que le fléau ne se propage plus. « Ces insectes piquent dans les lits et pas ailleurs, il est donc tout à fait possible de prévenir leur présence dans les literies en utilisant des pieds de lit spécialement conçus ou des housses pour les sommiers et matelas. Il faut savoir que les larves aussi bien que les adultes piquent, mais ne restent pas sur l’hôte. Les cycles de reproduction sont plus ou moins rapides en fonction de la température, mais les adultes peuvent rester en repos jusqu’à un an aux basses températures et demeurer ainsi difficilement accessibles », conclut l’enseignant de l’École vétérinaire.